Nous sommes allés sur la Cure le week-end du 26-27 septembre, malgré l’annulation du rallye de la Cure pour cause de Covid.
10 personnes ont répondu présent pour cette sortie dans la Nièvre (58) en Bourgogne : Nadège, Wilfried, Baptiste, Sandrine, Olivier, Adrien, Maryse, Gilles, Christine et Caroline.
Premier arrêt à Quarré les Tombes (89) pour le traditionnel ravitaillement à la boulangerie, à la chocolaterie et à la boucherie. Quelle ne fut pas notre surprise de croiser, devant cette dernière, la Reine des Neiges en chair, en os… et barbue !!!
Puis direction les rives de la Cure au lieu-dit le Montal près de Dun-les-Places. Navette, déjeuner et embarquement pour quelques heures de navigation.
L’ensemble du parcours présente une physionomie dite manœuvrière, avec beaucoup d’arbres tout le long du parcours et même en travers de la rivière.
Après le Montal, la rivière se calme progressivement et coule en classe II jusqu’au pont du Vieux-Dun (mi-parcours). Il y a alors un seuil qui se franchit sur la droite, avec une chicken pass RD 50 m en amont.
La suite du parcours est plus corsée. Elle débute tranquillement par du classe II et puis progressivement la pente s’accélère pour former de beaux rapides (classe III) rocheux et ce, jusqu’à l’arrivée.
Fin de la navigation au lieu-dit « Les Iles du Ménéfrier », soit un parcours de 6 km.
Pour résumer cette journée de navigation : temps « presque » magnifique, soit non pluvieux (comme la météo voulait nous le faire croire) et une rivière superbe !
Nuit dans des gîtes au camping de Planchez. Et nous étions d’ailleurs bien contents de dormir au chaud parce que le dimanche, nous nous sommes réveillés sous une pluie battante, avec un vent à décoiffer des kayakistes… La région a même été déclaré « vigilance orange » !
Ainsi, au vu des éléments déchaînés, un changement de programme s’est imposé. Il était en effet impossible de naviguer dans ses conditions.
Du coup, on l’a joué plus culturel que sportif avec la visite du château de Bazoches, demeure de Vauban.
Propriété familiale de Vauban, celui-ci y aménagea une notable partie en bureau d’étude pour y travailler avec ses ingénieurs.
Ainsi, c’est de Bazoches que furent conçues, mises au point et illustrées de figures et de plans, une grande partie des études de ces places fortes et ouvrages militaires disséminés sur toute la France (c’était la petite touche « culture générale » indispensable dans tout compte-rendu qui tienne et la route, et le lecteur en haleine ;-)).
Puis retour au camping-gîte pour le déjeuner avant de reprendre la route pour Versailles.