Rallye de la Cure, 21-22 Septembre 2024

Le samedi matin, nous étions 9 du club (Thierry, Mattia, Marie-Pierre, Olivier Mahut, Florence, Jean-Philippe, Caroline, David et Isabel) plus Olivier et Sandrine (habitant à Lille) à charger les 3 voitures et la remorque de 7h45 à 9h15 et puis prendre la route au sud en beau soleil. Après avoir arrêté plusieurs fois, arrivée à Quarré les Tombes vers 12h pour acheter du pain et de l’eau.

Au Montal, nous faisons la pique-nique au plein soleil et nous rencontrons Gilles et Maryse (ancien membres du club), qui arrivait de la Savoie. Puis déchargement des bateaux et changement pendant que Thierry et les Oliviers faisaient la navette.

Au départ, les bateaux déchargées, on règle les cales
On règle les cales avant le départ le samedi, encore du soleil

On est sur l’eau à partir de 15 h pour une descente vers Vieux Dun (~4-5 km pour Isabel + Florence) ou les Îsles Ménéfriers pour les autres (~7-8 km).

Mattia et Olivier surveille la rivière à Montal
Mattia et Olivier surveille la rivière au départ de Montal

L’eau rapide, les rochers et les branches en surplomb ont déstabilisé Isabel après 20minutes, qui baigne : décision rapide d’elle de ne pas continuer car le poignet est tendu. Je l’aide à traîner les deux bateaux à travers le camping du chalet de Montal jusqu’à l’aire du parking de l’évènement.

Stop pour récupérer le matériel d'Isabel
Stop pour récupérer le matériel d’Isabel

Les autres continuent, Florence s’arrête à Vieux Dun après deux bains et ramène une voiture pour permettre à elle et à Isabel de se changer. Puis tout le monde revient vers 19h. Chargement des bateaux de bric et de brac, il fait encore beau. Convoi au gîte d’étape L’huis-prunelle. Accrocher les trucs humides, Olivier Mahut faites avancer la nourriture. Nous mangions des pâtes et du poulet tous ensemble à 21-22 heures, avec des bières et du vin, beaucoup de conversation, mais nous s’épuisions vite et nous allions se coucher peu de temps après.

Le dimanche, petit-déjeuner avec café déjà préparé par les premiers levés. On prépare les pique-niques avec les restes. Ensuite, il est temps de nettoyer la cuisine, d’essuyer les tables et de balayer les miettes. Emballez nos vêtements et faire l’inspection. Certains ont déjà changé. Premier arrêt : le haut Cure à Nataloup (pont près d’un carrefour en T), où déjà de longues files de voitures et de camionnettes déposent kayaks et kayakistes sur le bord de la route.

Nataloup, dépose des bateaux, on est prêt !
On est prêt !

Déchargement des bateaux pour les 7 participants, dont 4 primo-accédants (Caroline, David, Mattia, Sandrine) encadré par Olivier Moretti, Thierry, Marie-Pierre et Gilles. Il faut attendre sous un soleil radieux qu’Olivier M et Thierry fassent la navette avec Olivier M et déposent les autres au saut de Gouloux (Florence et Olivier Mahut). Isabel descend à pied de Gouloux à Montal, où Jean-Philippe l’attend.

Le soleil brille encore au départ
Caroline prend le soleil en attendant

Vers 11 heures, de nombreux groupes étaient déjà passés devant. Tout commence par un toboggan américain dans une bassin de 2m de profondeur (certains inspirés de l’événement olympique de kayak-cross de l’été ont commencé depuis le parapet du pont). Mais après ce début passionnant, la majeure partie du haut Cure (2,5 km) est assez lente et apparemment facile.

Glissade au départ
Glissade à l’Americaine au départ de Nataloup
La truite, quelques arbres en obstacles
Quelques branches et petits arbres en piège

Mais attention, les arbres encombrent la berge et il y a seulement quelques endroits pour s’arrêter et se regrouper. De plus, bien que les organisateurs soient descendus et aient scié les plus grands arbres tombés, certains petits troncs forment une barrière basse, qui peut être surmontée en pagayant fort et droit, mais si le bateau est emporté sur le côté, ils deviennent un piège potentiellement mortel. Les points forts du haut Cure sont les enchaînements de rapides et de chutes vers la fin, notamment le Saut de Gouloux. Chaque obstacle a besoin d’une approche prudente, donc avec autant de nouveaux arrivants, Olivier nous a fait sortir des bateaux pour aller en reconnaissance à pied. Difficile de se souvenir de sa séquence de « reste à droite, reste à droite, puis coupe à gauche pour faire un arrêt, mais peu importe si tu le manques, continue tout droit et tout se passera bien ». 

Caroline fait son descente à l’envers et paie le prix enfin

Juste quelques bémols, Mattia n’a pas pagayé assez fort au début et a été emporté par le courant contre un rocher, qui l’a fait chavirer, mais il a réussi à sortir du bateau puis à utiliser sa force pour libérer le bateau qui s’était coincé contre le rocher. Puis ce fut le tour de Caroline, proche de la catastrophe, le courant l’a fait tourner et elle a descendu le Goulot à reculons, mais comme l’a dit Olivier, tout s’est bien passé, sauf la dernière manœuvre/vague, qui l’a retournée et elle a dû nager sur le côté. Mon tour, et je me suis souvenu de la séquence, en évitant le retournement en haut du goulot, mais juste la dernière vague en bas m’a déséquilibré et je suis aussi passé sous l’eau.

David fait la descente de saut de Gouloux, Ooops !

Ensuite, nous retrouvions Marie-Pierre et Thierry qui avaient sauté les derniers obstacles (besoin d’économiser de l’énergie pour la Truite dans l’après-midi). Nous accompagnions Florence dans le gonflable et Olivier Mahut pour courir le bas Cure jusqu’à Montal (7-8 km). En ce qui concerne cette partie de la haut Cure, la première partie de la descente a été relativement calme, avec à peine une des vagues, mais tout autant, à peine un endroit pour faire une halte, juste assez de place pour un bateau derrière une racine d’arbre par endroits. Il est si facile pour le groupe de se séparer. Les troncs tombés étaient encore plus problématiques ici, beaucoup d’arbres de chaque côté. Certains à moitié submergés, d’autres bas, nécessitant un passage un par un et se pliant bas. D’autres groupes ont failli avoir des drames et à un moment donné, Florence et moi nous sommes retrouvés coincés du mauvais côté de la rivière tandis que d’autres groupes descendaient et occupaient les meilleurs endroits pour avancer sous l’obstacle.

Finalement, nous avons traversé et peu de temps après a commencé la Truite, une section relativement droite et rapide de 10 minutes de descente en chaîne, sans aucun point d’arrêt, sauf ici et là. Caroline se baigna de nouveau et Sandrine perdit également l’équilibre sur un rocher, les bras fatigués ne pouvant effectuer le bon appui. Nous sommes arrivés au pique-nique vers 2h30 et nous avons décidé de nous arrêter là, certains étaient trempés, d’autres juste fatigués. Nous avons mangé notre pique-nique puis Olivier M et Thierry sont allés chercher les voitures et remorque, entre-temps il commençait à bruiner. Jusqu’à là, heureusement, la pluie s’était tenu. Après avoir chargé les bateaux sous la pluie, nous sommes allés écouter les résultats de la grande tombola, avec quelques kayaks de rivière en jeu comme prix principaux. Caroline et Sandrine ont été les heureuses gagnantes, non pas des bateaux, mais d’une paire de lunettes de soleil en plastique colorés chacune. Puis il était temps de dire au revoir à Gilles et Maryse, qui reprenaient la route vers le sud. La voyage au Versailles sous la pluie battante était sans incident, plusieurs dormaient. A l’arrivée, c’est le temps de dire au revoirs encore à Olivier et Sandrine, alors qu’ils repartaient vers le nord, et de décharger le matériel en temps record.

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